Du 18 juin au 5 septembre 2022
Cette exposition sonde l’espace, le temps, la matière et l’énergie en juxtaposant l’univers tangible de l’environnement à celui du numérique par le biais de dispositifs audiovisuels, d’effets d’optique, de réalité virtuelle et d’animation 3D. Constituées d’images provenant de formations géologiques et de fragments de territoires altérées par des algorithmes, les œuvres proposent de nouvelles perspectives sur l’évolution terrestre et les processus qui agissent sur elle.
La Terre en suspens fait écho aux mutations qui s’opèrent dans le paysage et aux manières dont les technologies affectent notre façon de percevoir l’environnement. Par le fait même, les œuvres questionnement notre rapport aux écrans et rappellent la nature minérale de leurs composantes. Des images mouvantes et instables, accentuées par une ambiance sonore, offrent des points de vue inusités qui permettent de voir à travers le relief et le temps. La stéréoscopie – qui consiste à produire un effet tridimensionnel à partir de deux images planes – est utilisée dans les œuvres d’impression lenticulaire et de réalité virtuelle. L‘ensemble du corpus évoque d’autres procédés d’observation scientifique – comme la radiographie, la microscopie et la téléscopie – et révèlent ce qui, autrement, est insaisissable.
Établi à Montréal, François Quévillon travaille régulièrement dans le cadre de résidences au cours desquelles il rencontre les communautés, réalise des études sur le terrain et récolte la matière pour ses œuvres. Son parcours académique inclut une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal. Sa pratique interdisciplinaire aborde les bouleversements planétaires et ceux des représentations contemporaines en explorant les interactions liées à la problématique environnementale, aux enjeux de société et aux développements technologiques.
Actif depuis plus d’une vingtaine d’années, François Quévillon a présenté ses œuvres lors d’expositions et d’événements dans les milieux de l’art actuel, du cinéma et de la création numérique. Parmi eux : Connecting the Dots (Mexico), New Frontier au festival de films de Sundance (Park City), Sous Observation au Knockdown Center (New York), ISEA (Gwangju, Dubaï et Albuquerque), Open Media Art Fair – Digital Aura (Séoul), Intervals (Nijni Novgorod), FILE (São Paulo), IndieBo (Bogotá), LOOP Barcelona, Contemporary Istanbul, Mirage Festival (Lyon), Mois Multi (Québec), Espace [IM] Média (Sherbrooke), MUTEK, NeurIPS, RIDM, Elektra et BIAN (Montréal).
François Quévillon remercie le Conseil des arts et des lettres du Québec, le Conseil des arts du Canada, ainsi que les organismes où il a effectué des résidences pour réaliser les œuvres de cette exposition; notamment The Rooms/Parcs Canada, Connecting the Dots, Centre Bang et Est-Nord-Est. Il remercie également Etienne Richan, Édouard Lanctôt-Benoit, Nancy Lombart et l’équipe du Centre d’art de Kamouraska.
Le Centre d'art de Kamouraska adresse ses plus sincères remerciements aux partenaires financiers suivants :
Crédits photo :
Image 01. La Terre en suspens par François Quévillon
Œuvres Traînées pyroclastiques et Pyrocumulus
Crédit photo : Caroline Bolieu, 2022
Image 02. La Terre en suspens par François Quévillon
Œuvres Érosions et Cryptocristallin
Crédit photo : Caroline Bolieu, 2022
Image 03. La Terre en suspens par François Quévillon
Œuvre Cryptocristallin
Crédit photo : François Quévillon, 2022